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Discipleship vs Evangélisation : La différence et pourquoi les deux sont plus importantes qu’on ne le pense

Imaginons deux amis à l'église, Maya et Jake, qui se sont inscrits pour aider à un événement communautaire. Jake adore engager la conversation avec des inconnus et, en dix minutes à peine, il échangeait des anecdotes avec un père de famille du quartier. Maya, quant à elle, préfère les conversations profondes aux banalités ; elle s'est donc retrouvée assise sur le trottoir avec un étudiant, à répondre à ses questions sur la prière et le sens de la vie.


Sur le chemin du retour, ils ont posé la question que beaucoup d'entre nous se posent en secret : quelle est la différence entre le discipulat et l'évangélisation, et laquelle devrais-je privilégier ? Si vous vous êtes déjà posé cette question, cet article est pour vous. Nous allons tout explorer ensemble.

 

Définitions claires du discipulat par rapport à l'évangélisation


L'évangélisation consiste à aider une personne qui ne suit pas encore Jésus à comprendre la bonne nouvelle et à faire un premier pas dans la foi. Pensez aux présentations et aux invitations : une conversation sur l'Évangile, une porte ouverte, une réponse par oui ou par non.

Le discipulat consiste à accompagner une personne qui suit Jésus dans sa croissance spirituelle, son obéissance et son engagement missionnaire. Il s'agit d' un apprentissage de longue haleine : apprendre à aimer Dieu et son prochain, cultiver des habitudes spirituelles et devenir plus semblable au Christ.

Un raccourci pratique :


Évangélisation → nouvelle naissance (début)

Discipleship → nouvelle vie (devenir)


Elles sont différentes, mais inséparables, comme les deux pédales d'un même vélo. Si on n'en actionne qu'une, on vacille.


À qui cela s'adresse-t-il ?


Si vous pouvez partager une histoire, vous pouvez évangéliser. Votre histoire explique pourquoi vous faites confiance à Jésus et comment il vous a transformé ; c’est souvent le point d’entrée le plus convaincant.


Si vous pouvez partager une étape, vous pouvez former des disciples. Il n'est pas nécessaire d'être théologien ; il suffit d'avoir une longueur d'avance dans un domaine précis (la prière, la lecture des Écritures, le pardon, la générosité).


L'évangélisation convient souvent aussi bien aux extravertis qu'aux introvertis : certains adorent les conversations de rue ; d'autres préfèrent les entretiens individuels calmes et réfléchis.


Le rôle de disciple s'adresse aux mentors, aux pairs et même aux jeunes croyants qui peuvent donner l'exemple de l'obéissance en temps réel.

 

Pourquoi cette différence est-elle importante ? (Vue d'ensemble)


La clarté forge le courage. Lorsque vous savez dans quel moment vous vous trouvez, que ce soit pour présenter Jésus (évangélisation) ou aider quelqu'un à grandir spirituellement (discipulat), vous choisirez le ton juste et la prochaine étape.


La négligence engendre la dérive. Les églises qui privilégient l'évangélisation mais négligent la formation des disciples produisent des enfants sur le plan spirituel. Les églises qui privilégient la formation des disciples mais négligent l'évangélisation deviennent des cercles fermés et repliés sur eux-mêmes. Les communautés saines chérissent les deux.


Votre nature profonde trouve sa place. Reconnaître votre penchant naturel vous aide à commencer là où vous pouvez partager votre foi et former des disciples qui vous ressemblent . À partir de là, Dieu développe notre côté le plus faible.

 

Quand devons-nous faire chaque chose ? (Calendrier réaliste)


Les occasions d'évangélisation surviennent lorsque les gens sont en quête de spiritualité, traversent une période de transition ou font face à la souffrance : naissance d'un enfant, déménagement, nouvel emploi, deuil, questionnements existentiels. Elles se cultivent aussi au fil du temps, au gré des interactions quotidiennes, entre voisins, collègues, camarades de classe, partenaires de sport.


Le cheminement vers le discipulat commence dès la conversion et se poursuit tout au long de la vie. La période initiale est cruciale (notamment les 90 premiers jours), mais la croissance est continue : développement du caractère, intégration à la communauté, vocation.


Souvent, un moment d'évangélisation se fond dans les premiers pas vers le discipulat. Quand quelqu'un dit : « Je veux suivre Jésus », votre prochaine question est : « Super, pouvons-nous nous rencontrer cette semaine pour parler des prochaines étapes ? »

 

Comment évangéliser ? (Simple et réalisable)


Commencez par écouter


Posez des questions curieuses :


«Quel est votre bagage spirituel ?»


« Y a-t-il eu quelque chose récemment qui vous a amené à repenser votre vie ou votre foi ? » L’écoute permet de gagner la confiance et de révéler les liens qui unissent l’histoire de Jésus.


Racontez votre histoire en trois mouvements


Avant → Rencontre → Après


Avant : ce que vous croyiez ou portiez en vous (anxiété, performance, culpabilité)

Rencontre : le moment ou la période où vous avez rencontré Jésus (conversation, Écriture, crise)


Après : ce qui a changé (espoir, appartenance, but, pas la perfection)

Limitez-vous à moins de trois minutes et utilisez un langage simple.


Expliquez l'Évangile simplement


Une voie : Dieu…Nous…Jésus…Réponse

Dieu nous a créés et il nous aime.


Nous : nous avons tous vécu à notre manière ; le péché brise notre relation avec Lui.


Jésus a vécu la vie que nous n'avons pas pu vivre, il est mort pour nos péchés et il est ressuscité pour nous donner la vie.


Réponse : faites-lui confiance, renoncez à votre propre volonté et suivez-le.


Concluez par une invitation en douceur : « Est-ce que cela vous paraît clair ? Souhaiteriez-vous faire un pas vers la suite de Jésus aujourd’hui, ou en reparler la semaine prochaine ? »


Privilégiez les relations.


Donnez votre numéro. Proposez un café. Reprenez contact. L'évangélisation n'est pas une pression ; c'est une amitié sincère.

 

Comment devenir disciple ? (Un chemin simple à reproduire)


Un rythme hebdomadaire : Parole, Chemin, Travail


Word (tête) : lisez ensemble un court passage, puis posez deux questions : Que dit ce passage à propos de Dieu ? Quelle action puis-je entreprendre ?


Voie (cœur) : partager une joie et une épreuve ; prier les uns pour les autres en les nommant.


Travail (mains) : choisissez une pratique pour la semaine (par exemple, pardonner à quelqu'un, rendre service à un voisin, commencer une prière matinale de cinq minutes).


Un plan de démarrage de 90 jours (pour les nouveaux croyants)


Semaines 1 à 4 : Identité en Christ, assurance, prière de base et habitude de lecture des Écritures.

Semaines 5 à 8 : Communauté, confession, pardon, service.

Semaines 9 à 12 : Appel, dons spirituels, initiation à l’évangélisation, multiplication.


Mentalité de multiplication


Terminez chaque réunion par : « Avec qui pourrais-je partager cela ? » Le discipulat mûrit lorsqu'il se reproduit.

 

Discipleship vs Evangelism: Key Differences at look at a key


Public:

Évangélisation : pas encore suivre Jésus

Discipleship : déjà suivre Jésus


But:

Évangélisation : clarté sur l’Évangile et invitation à répondre

Le discipulat : transformation continue ; caractère, pratiques, mission


Laps de temps:

Évangélisation : des moments et des conversations qui peuvent se produire rapidement ou sur plusieurs mois.

Parcours de disciple : de quelques mois à plusieurs années, avec des points de contact réguliers


Actions principales :

Évangélisation : écouter, partager son témoignage, expliquer l’Évangile, inviter

Discipleship : modèle, rythmes de pratique, coach, multiplier


Résultat:

Évangélisation : nouvelle naissance

Discipleship : vie nouvelle

 

Les avantages de faire les deux (pour vous et pour la communauté)


Développement personnel : Vous apprenez à dépendre de Dieu en dehors de votre zone de confort.


Une joie plus profonde : Il n'y a rien de comparable à voir quelqu'un rencontrer Jésus et grandir en lui.


Des églises saines : des communautés équilibrées accueillent les nouveaux venus et les accompagnent longtemps après un premier accord.


Un impact durable : Les disciples qui forment d'autres disciples créent un effet d'entraînement positif au sein des familles, des lieux de travail et des quartiers.

 

Défis courants (et solutions douces)


« J’ai peur de tout gâcher. » Vous n’êtes pas le Sauveur, c’est Jésus. Votre rôle est d’apporter clarté et bienveillance. Laissez Dieu gérer les conséquences.


« Je n’ai pas le temps. » Essayez d’intégrer des rythmes à votre quotidien : invitez un ami à vous rejoindre dans vos activités habituelles, promenades, repas, courses.


« Je n'en sais pas assez. » Partagez ce que vous savez . Si une question vous laisse perplexe : « Excellente question ! Puis-je faire une recherche et vous envoyer un SMS ? »


« Je ne veux pas mettre les gens mal à l'aise. » Demandez la permission. Abordez le sujet en douceur : « Puis-je partager quelque chose de personnel qui m'a aidé ? » L'honnêteté est appréciée.

 

Conseils pratiques à essayer cette semaine


Si vous êtes attiré par l'évangélisation ...


Dressez une liste de prière pour trois amis ; priez quotidiennement en les nommant.


Planifiez une conversation : « J'aimerais en savoir plus sur votre histoire. »


Répétez votre histoire de 3 minutes à voix haute jusqu'à ce qu'elle devienne naturelle.


Si vous êtes attiré par le discipulat ...


Invitez une personne à lire un court passage de l'Évangile avec vous (par exemple, Marc, un chapitre par semaine).


Définissez une cadence de 45 minutes : 15 mots, 15 manières, 15 travail.


Adoptez une petite habitude : cinq minutes de lecture des Écritures et de prière chaque matin ; envoyez-vous un SMS avec un message contenant un message à retenir.


Si vous partez de zéro


Choisissez votre axe prioritaire pour les 30 prochains jours. Optez pour l'évangélisation ou la formation de disciples et progressez à petits pas chaque semaine. Au bout d'un mois, passez à l'autre axe.

 

Exemple concret : La conversation sur le trottoir

Vous vous souvenez de Maya et de l'étudiant ?


Cette soirée a commencé par une période d'évangélisation : beaucoup d'écoute, un bref récit, un aperçu simple de l'Évangile et une invitation à poursuivre la discussion. La semaine suivante, elle s'est transformée en un travail de formation de disciples : ils se sont réunis pour étudier l'Évangile selon Marc, ont pratiqué la prière sincère et ont choisi un petit acte d'obéissance. Deux pas sur deux, un vélo, une progression constante.

 

Questions fréquentes (FAQ)

Q : Le discipulat se résume-t-il à un simple cours ?

A : Non, c'est un apprentissage par la pratique. Les cours sont utiles ; les relations, elles, se transforment.


Q : L’évangélisation est-elle réservée aux extravertis ?

A : Pas du tout. Les questions pertinentes et les conversations posées à voix basse sont puissantes.


Q : Ai-je besoin d'une autorisation pour former quelqu'un à devenir son disciple ?

A : Il faut être disponible et humble. Invitez, n'imposez pas.


Q : Et s'ils ne sont pas intéressés ?

A : Restez bienveillants, préservez l'amitié et continuez de prier. La pression ferme les portes ; la patience les ouvre.

 

Conclure la transaction (Encouragement + Prochaine étape)


Si le débat entre « discipulat et évangélisation » vous a déjà paralysé, respirez profondément. Inutile de choisir un camp, il vous suffit de savoir où vous en êtes. Commencez là où Dieu vous inspire : une conversation avec un voisin ou un échange hebdomadaire avec un nouveau croyant. Avancez d’un côté aujourd’hui, de l’autre la semaine prochaine, et observez votre progression devenir plus régulière.


Choisissez une action dans les listes ci-dessus et inscrivez-la à votre agenda. Ensuite, demandez à un ami (ou laissez un commentaire) de vous aider à la réaliser.


Si cet article vous a été utile, partagez-le avec quelqu'un qui s'interroge sur la différence et l'importance du discipulat et de l'évangélisation. Ensemble, formons une communauté.


Saint Fait


 
 
 

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